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Etain repoussé
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DESCRIPTIF DE L'ATELIER  :
Création et restauration  de peintures murale,fresque,tableaux,trompe l'oeil,panoramique.L 'atelier réalise des murs peint et de la décoration ornementale.L'atelier de création et restauration de peinture-murale,fresque se situe à Paris (idf France Europe).Peintre muraliste, fresquiste. décorateur muraliste,

En création de peinture-murale, fresque: L'atelier propose de la conception à la réalisation du projet sur le site.Toutes les techniques de peinture-murale sont pratiquées. De la fresque sur enduit de chaux, la détrempe technique à la tempéra, la peinture à l'huile,l'acrylique et les techniques avec des résines modernes (alkyde)...les réalisations vont du trompe l'oeil,le panoramique,le paysage, des scènes avec des personnages (scènes historiées).Les murs peint,panoramiques,trompe l'oeil,fresques,peinture-murale s'intègrent aussi bien dans les appartements privés que dans les batiments publics.La peinture-murale se réalise aussi sur les plafonds (plafond peint).Pour la composition nous pouvons créer un sujet original ou reprendre une peinture-murale,fresque ancienne.
En restauration,restitution de peinture-murale,fresque: L'atelier s'occupe de la restauration-restitution de décors peints (peinture-murale) quel que soit la technique, ancienne ou moderne:fresque,huile,détrempe,acrylique.... (Restaurateur,restauratrices intervenants)
Copies de tableaux: Réalisation de copies de peinture ,tableaux de toutes le époques. et de tout format.
Oeuvres originales: Réalisation de portrait d'après modèle,paysage,nu,nature-morte...Voir le site :
http://www.atelier-cg.com/

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POUR LES CREATIONS:etain-repoussé-oeuvre en métal
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Historique:

Il est bon de rappeler brièvement comment se situe la peinture murale "fresque" dans l’art monumental. Il y a lieu en effet de distinguer un art simplement décoratif, comme par exemple la décoration d’un simple panneau peint dans une chapelle, d’un art réellement monumental, dans lequel la peinture murale "fresque" fait partie intégrante de l’architecture de l’édifice, au même titre que les sculptures, les chapiteaux, etc. C’est le cas notamment à l’époque romane où, l’architecture étant, pour des raisons techniques, relativement massive, c’est-à-dire pourvue de très peu d’orifices, il devint important de décorer tous les murs par des peintures, tradition héritée des romains, mais qui se développe et prend sa personnalité propre dans l’art roman, pour atteindre son apogée vers les 11e/12e siècle, avec des édifices comme St Savin, qui en est le témoignage le plus significatif parvenu jusqu’à nous. A l’époque gothique, l’ouverture des baies résultant de l’évolution de l’architecture avec l’invention de la voûte d’ogives, laisse de moins en moins de place à ces importantes zones murales pouvant recevoir des décors peints, généralement au profit de vastes baies vitrées, bientôt décorées elles aussi par un art spécifique : le vitrail. Néanmoins, certains édifices continuent à recevoir des peintures de qualité qui peuvent, comme à la cathédrale d’Albi, recouvrir toute la surface laissée libre par les baies vitrées. On trouve ainsi un certain nombre de peintures ornant notamment les chœurs de cathédrales de Narbonne, Clermont-Ferrand, et bien sûr Angers, que nous verrons en détail plus loin.

A la Renaissance, le goût pour l’Antiquité amène les artistes à décorer de nombreux édifices, surtout civils, en particulier un certain nombre de châteaux célèbres, comme celui de Fontainebleau. Au 17e siècle, on trouve encore de grands décors peints dans un certains nombre d’édifices religieux, comme le Val de Grâce, mais au 18e on assiste d’avantage à la réalisation de décors plutôt que d’un art spécifique de peinture murale. Au 19e siècle enfin, de nombreux édifices font l’objet d’une décoration murale, soit religieux (les églises parisiennes notamment, et en particulier l’église St Sulpice avec les peintures de Delacroix, que nous retrouverons plus loin), soit civils, généralement institutionnels, (palais de justice, ou encore la Sorbonne avec Puvis de Chavannes). Quant au 20e siècle, il est difficile de parler d’une tendance générale de l’art mural, étant donné l’éclatement des courants artistiques contemporains et des styles, mais nous verrons néanmoins quelques exemples de ce que l’on peut rencontrer dans ce domaine.

Les techniques d’exécution sont étroitement liées aux époques et à la situation de l’art mural dans celles-ci. Ainsi, l’artiste de la Renaissance s’appliquera à respecter scrupuleusement les règles de la peinture à fresque, héritée des Anciens, et qu’il aura apprises dans les divers traités, disponibles à son époque ; l’artiste du 19e siècle, tel Delacroix, nous le verrons, utilisera les dernières trouvailles de l’industrie chimique naissante pour expérimenter, avec plus ou moins de bonheur, des techniques ou des produits nouveaux ; l’artiste du Moyen Age peint avec ce qu’il a : terres, liants d’origine végétale ou animale, technique plus ou moins maîtrisée, mais inspirée de l’Antiquité, etc.

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 C’est dans le courant du 14e siècle que l’usage de l’huile commence à prendre une certaine importance dans la peinture murale (bien que l’idée reçue la plus répandue, concernant la peinture de chevalet, où l’usage systématique de l’huile est réputé apparaître, ou tout au moins se généraliser vers 1430 avec Van Eyck). Cet usage est attesté par plusieurs auteurs, en France on l’a vu, mais aussi en Angleterre [14] à la cathédrale d’Ely (1325-1358), en Catalogne à la chapelle de Petralbes, ainsi qu’en Italie, où Cenini décrit avec précision la technique pour peindre à l’huile sur un mur. Un document de 1325 des archives de Turin décrit même une tentative d’utilisation de l’huile de noix ; nous verrons par exemple que c’est précisément de l’huile de lin qui a, selon toute vraisemblance, été utilisée pour les peintures de la cathédrale d’Angers, qui datent de la même période, comme le montre une étude récente du LRMH*. On trouve d’ailleurs une autre caractéristique de ces peintures dans d’autres édifices de la même époque, à savoir l’exécution directement sur la pierre.

Evolution de la technique au 14e siècle

Comme cela a été déjà évoqué, l’évolution de la technique picturale se fait parallèlement à celle de l’esthétique, dont les règles sont bouleversées à cette époque, notamment par Giotto. Pour résumer cet important phénomène, on peut dire que l’évolution de l’esthétique, qui prend en compte des recherches spatiales de plus en plus complexes, qui acquière par ailleurs une plus grande liberté dans le mouvement et le style, au lieu de se cantonner dans des schémas stylistiques rigides comme ceux de la peinture byzantine, nécessite une plus grande complexité dans la mise en place, la préparation et l’exécution des scènes. Les étapes nécessaires à cette élaboration augmentent, rendant nécessaire et systématique un usage de la sinopia de plus en plus poussé. On observe donc toujours : un usage généralisé de la sinopia, un découpage de grandes surfaces en pontate et giornate, et une finition plus ou moins importante à la détrempe.

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La renaissance
L’évolution mentionnée pour le 16e siècle se poursuit, surtout en Italie, toujours parallèlement à l’évolution esthétique, qui on le sait, est considérable à la Renaissance avec le développement de la perspective, et la liberté des compositions, l’agrandissement des dimensions des scènes peintes. Cette évolution engendre la nécessité de préparer d’abord une esquisse à petite échelle sur papier, puis un agrandissement de celle-ci sur le mur pour la mise en place de la composition. On a donc une évolution, allant vers la disparition progressive de la sinopia, et l’on voit apparaître la mise en place au poncif, c’est-à-dire avec un poinçon à partir de calques, dont on peut observer les traces sur de nombreuses peintures de cette époque. On assiste donc à une rupture avec la technique précédente, puisqu’il y n’y a plus de mise en place in situ de la composition : la technique d’exécution va donc évoluer en conséquence, même si cette rupture s’est faite en réalité de façon continue, et que l’on peut observer pendant toute une période de nombreuses variantes intermédiaires


Le XVIe siècle

Pour résumer cette époque, on peut dire qu’on assiste, en Italie puis ailleurs, à une rivalité entre la fresque et les nouvelles techniques à l’huile, techniques donnant aux artistes des possibilités nouvelles pour le traitement des volumes, des nuances, modelés, etc. Face à cette concurrence, certains artistes, comme Michel-Ange [18] et Raphaël, pousseront l’art de la vraie fresque à la limite de ses performances, mais peu à peu l’usage des techniques à l’huile influencera les artistes, et on verra de plus en plus se répandre les nouvelles techniques ; de nombreux édifices seront désormais décorés à l’huile.

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Muralisme

Peintre muraliste
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le muralisme est une pratique et un mouvement artistique consistant à réaliser des peintures murales à caractère souvent politique sur les murs des villes, en particulier sur les murs d'édifices publics (hôpitaux, écoles, lycées, universités, ministères…).

Sommaire

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Mexique : un mode d'expression de l'histoire politique

Fresquiste]

Le terme est fréquemment employé pour qualifier uniquement le travail des artistes mexicains Diego Rivera, José Clemente Orozco, David Alfaro Siqueiros, Fernando Leal, Juan O'Gorman, ou Ernesto García Cabral au XXe siècle et plus récemment celui de Julio Carrasco Bretón mais on peut considérer que cette pratique remonte à la nuit des temps et qu'elle est notamment très répandue chez les Romains comme on a pu le constater sur les murs dégagés des vestiges de Pompéi ou d'Herculanum.

Peinture murale dans un couvent, représentant Vicente Guerrero ; à Cuilapam de Guerrero, Oaxaca.

Le muralisme mexicain, dans la suite de la révolution mexicaine, a prétendu donner une vision de l'Histoire à toutes les composantes du peuple mexicain, par le biais d'un art naïf accessible à tous les types d'observateurs, y compris les analphabètes. Ces murs peints, illustrant la gloire de la révolution mexicaine et des classes sociales qui lui sont associées (prolétaires, paysans), figurant dans les bâtiments gouvernementaux, tels que le Palacio nacional, etc. La réalisation de ces fresques fit l'objet de commandes de l'État mexicain aux peintres suscités, elles sont l'expression de l'histoire officielle, comme l'évoque "Syntonie Ecotropique", un mural de 80 m2 réalisé en 1997 par l'artiste mexicain Julio Carrasco Bretón pour la Chambre des Députés.

FERNANDO LEAL Los Danzantes de Chalma Encaustic Mexico City Colegio de San Ildefonso
décoration murale
Presencia de América Latina par Jorge González Camarena, casa de arte de Concepcion (Chili)

Trompe-l'œil

Mur peint / Panoramique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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trompe l'oeil peinture
Pere Borrell del Caso, huile sur toile, Madrid (1874)
art du trompe l'oeil
Peinture trompe-l’œil de Edward Collier
peinture en trompe l'oeil
"Nature morte avec tante Iza", peinture en trompe-l’œil par Tomek Steifer, 2006.

Le trompe-l'œil est un genre pictural destiné à jouer sur la confusion de la perception du spectateur qui, sachant qu'il est devant un tableau, une surface plane peinte, est malgré tout, trompé sur les moyens d'obtenir cette illusion.

Une des premières entreprises de la peinture étant de figurer d’abord sur des murs, puis des toiles, des images de notre environnement, cette figuration a mené à des lois de perspective et développé une technicité picturale qui reste une des grandes directions de l’art.

Jeu de séduction et de confusion du spectateur, le trompe-l’œil a porté très évidemment son choix plus volontiers vers des sujets inanimés ou statiques.

Le domaine du trompe-l’œil ne se limite pas qu’au tableau ; lorsqu’il en dépasse le cadre, il envahit le mur tout entier et devient une peinture murale. L’architecture y est alors figurée selon les lois de la perspective pour le spectateur ; elle peut aussi, dans une illusion saisissante, être un vrai trompe-l’œil architectural.

Malgré tout ne confondons pas tromperie efficace et représentation picturale très réaliste : un objet qui sort du cadre et peint sur le bord du tableau est souvent un trompe-l’œil destiné à montrer que le reste du tableau n’en est pas un (Voir les écrits de Daniel Arasse : Le Détail, pour une histoire rapprochée de la peinture), une vue en perspective dans un cadre est une représentation, une perspective peinte dans le décor même pour en prolonger la réalité, un trompe-l’œil, comme les moulures et fenêtres décorant les façades italiennes de la Ligurie.

Historique du trompe-l’œil

Art mural,Muraliste,fresquiste]

On pourrait s’étonner, à notre époque, de ce retour soudain, si contraire à l’évolution de la peinture contemporaine qui s'est progressivement déchargée de tous les éléments constitutifs de cet art au point d'en abandonner la matière même, support et couleur, après que le dessin, la composition et le sujet en ont été successivement écartés. Ce sont ces réductions qui ont caractérisé la démarche de l'art moderne, c'est-à-dire les changements qui se sont produits à partir de 1820 et du romantisme, accentués par les impressionnistes, puis par les cubistes, les fauves, jusqu'à l'abstraction et au conceptualisme.

Les trompe-l’œil, ces peintures qui étaient oubliées depuis deux siècles en Europe, les Américains les avaient, eux, admirés au cours du XIXe siècle et s'en étaient même engoués au moment où l'Europe découvrait l'impressionnisme.

L'anecdote célèbre rapportée par Pline le naturaliste, d'après qui Zeuxis avait peint des raisins sur lesquels s'étaient jetés des oiseaux, trompés par l'exécution parfaite, une foule d'autres récits de même ordre nous indiquent que dès les débuts de la peinture, on cherchait avant tout l'identité de la chose peinte avec son modèle.

Malgré la pauvreté des moyens techniques dont ils disposaient, les décorateurs romains étaient parvenus à imiter le relief à même les murs pour simuler la sculpture et les éléments d'architecture : colonnes, chapiteaux, soubassements, statues, enrichissant à moindres frais les intérieurs. À l'aube du réveil de la civilisation sous la forme de la peinture réaliste, Giotto commence par utiliser des trompe-l’œil dans sa décoration de la chapelle Scrovegni (1305) à Padoue, et toute la peinture illustrative en découle : à Florence son élève Taddeo Gaddi imite son exemple dans le chœur de Santa Maria Novella (v. 1338), mais il faut attendre plus d'un siècle pour que leurs successeurs Masolino da Panicale et Masaccio renouvellent cet exploit.

L'invention de la peinture à l'huile qui permettait le modelé s'est traduite immédiatement par l'imitation de la sculpture sur les volets des tableaux d'église, par son inventeur même, Van Eyck. Toutes les peintures de ses proches successeurs: Rogier van der Weyden, Memling, Mabuse, le triptyque de l'Annonciation d'Aix ont été classées par les historiens d'art dans le genre de la « peinture sculpturale ». En Italie, le XVe siècle nous amène Antonello de Messine, dont le Saint Jérôme de la National Gallery est un magnifique trompe-l’œil sauf en ce qui concerne la dimension, réduite. Le Vénitien Carlo Crivelli peint un trompe-l’œil réussi avec sa Vierge à l’enfant du musée de New York.

Il a soin en outre, d'orner chacun de ses tableaux par des fruits et des légumes en grandeur réelle, qui n'ont d'autre but que d'en affirmer la réalité. En 1504, enfin, Jacopo de Brabari, Vénitien, exécute à Vienne un prototype des trompe-l’œil qui suivront, qui est en même temps la première nature morte, sous la forme d'une perdrix suspendue à un mur avec deux gantelets de fer (Munich, Alte Pinakothek).

Au XVIIe siècle italien, la peinture se détourne du réalisme pour développer ses possibilités illustratives dans de grandes dimensions décoratives. Toutefois, Raphaël n'hésite pas à souligner ses fresques grandioses du Vatican par des soubassements en camaïeu imitant la sculpture : Michel-Ange accomplit le plus grand trompe-l’œil de tous les temps avec le plafond de la Chapelle Sixtine. Sandro Botticelli et ses confrères du Quattrocento, l'avaient déjà entourée par les images des papes en fausses sculptures.

En Hollande, au XVIIe siècle, les sujets sont moins ambitieux. La nature morte y atteint un sommet. Le trompe-l’œil en est une sorte de maniérisme qui tente d'annexer la troisième dimension en réduisant la profondeur de champ et en accentuant le contraste clair-foncé. Cependant, l'évolution diffère selon qu'il s'agit de trompe-l’œil décoratifs à grande échelle ou de tableaux de petits formats conçus pour amuser les spectateurs, qui sourient quand ils s'aperçoivent que ce qu'ils ont pris pour un relief est parfaitement plat.

En effet, le relief s'apprécie surtout par la mise au point du cristallin qui s'épaissit pour accommoder la vue de près. La distance, la profondeur se ressentent par la sensation du croisement des regards œil droit/œil gauche qui forment un angle d'autant plus ouvert que l'objet se rapproche. L'effort détermine une légère tension musculaire qui nous renseigne sur la proximité de l'objet regardé.

Il convient de ne pas confondre les deux genres de trompe-l’œil, celui qui se voit de loin et celui qu'on regarde de près : le trompe-l’œil décoratif, ou monumental, ou mural, et le trompe-l’œil de chevalet. Le trompe-l’œil mural s'apparente au décor de théâtre. On ne sait pas d'ailleurs si les fameux raisins de Zeuxis ne figuraient pas sur une scène. Le théâtre antique étant en plein air, rien n'empêchait les oiseaux d'y accéder. Dans ce cas, le peintre grec s'était donné une peine inutile, car l'éloignement de la scène permet une facture expéditive étant donnée la définition approximative requise. Les peintres de décor n'ont pas besoin de pinceau double zéro, ils utilisent des balais, au sol.

Les peintres décorateurs qui exécutent les trompe-l’œil à grande échelle, comme ceux qui décorent, en Italie, les plafonds des églises, au XVIIe siècle où, de nos jours, les pignons des immeubles, peuvent adopter un traitement différent selon qu'il s'agit du rez-de-chaussée ou du 7e étage.

Définition du trompe-l’œil[]

Mural,fresquiste,

Le trompe-l’œil tend à restituer le sujet avec la plus grande vérité possible, principalement en donnant l’illusion du relief. Pour y parvenir, le peintre n'utilise qu'une profondeur restreinte et le contraste d'un premier plan clair se détachant sur un arrière-plan sombre. On peut dire qu'il est la forme la plus accusée du réalisme, en donnant à ce terme son sens technique et non son sens littéraire. Dans le réalisme de Courbet. le terme s'applique surtout au sujet, plus encore qu'à la manière de le traiter. au cours de leur œuvre, et même en l'absence de celle-ci[1]. Vers la fin du XVIIe siècle, le « trompe-l’œilliste » le plus fécond, Cornelis Norbertus Gysbrechts, ne se contentant pas de la forme rectangulaire, réalise la découpe compliquée d'un chevalet contre lequel il dispose un tableau, retourne une palette, ajoute une nature morte et une miniature, le tout découpé dans le bois. À la même époque, sans qu'on sache s'il avait vu cette découpe, un Vénitien travaillant dans le midi de la France avait réalisé un autre chevalet, couvert de tableaux différents et encore plus compliqué, qui est resté la propriété - et la gloire - du musée d'Avignon. Gysbrechts avait encore conçu un autre « chantourné » : un vide-poches garni d'objets divers et il paraît que Samuel Van Hoogstraten (1627-1678) garnissait son atelier de découpes imitant divers objets dans le but de surprendre ses visiteurs, mais elles ont disparu et les trompe-l’œil qu'il nous a laissés sont de forme rectangulaire, mise à part cette curieuse vue d'intérieur à trois dimensions de la National Gallery qui se regarde par un œilleton.

Gysbrechts, a aussi inventé le tableau retourné, sujet maintes fois repris par des artistes ne craignant pas la répétition. Posé sur le sol, ce trompe-l’œil sera pris pour un tableau en attente d'être accroché mais il risque de recevoir, dans une exposition, quelques coups de pieds de visiteurs distraits. Le même inconvénient guetterait les imitateurs d'Oudry et de Chardin, qui conçurent des écrans coupe-vent destinés à fermer les cheminées pendant la belle saison, lorsqu'on n'y fait plus de feu, Oudry avec un chien devant une jatte, Chardin avec la nappe d'une table desservie. De nos jours il faudrait y ajouter la cheminée elle-même car peu d'immeubles modernes en sont pourvus.

Les céramistes ont imité la cage d'oiseau avec une faïence plate découpée, habitée par un perroquet. Mais dans une cage il est un élément embarrassant à traduire, c'est le vide, la transparence d'une grille, dont les intervalles, les vides ont peu de chance de se trouver de la même couleur que le mur sur lequel on l'appliquera. Aussi, dans bien des cas aurait-on avantage à présenter le trompe-l’œil sur un fond de la couleur des vides du tableau plutôt que de lui mettre un cadre.

Il serait souhaitable de s'évader du sempiternel rectangle, mais nos yeux y restent contraints, puisque l'ellipse des XVIe et XVIIe siècles après une tentative de réapparition au XIXe siècle est condamnée à moisir dans les greniers malgré l'aspect gracieux de ses rondeurs. Des « trompe-l’œillistes » ont tenté de revaloriser le cercle mais le losange, les polygones, l'étoile, restent à l'écart, et devront peut-être attendre le prochain siècle pour sortir du néant.

Puisque nous sommes condamnés au rectangle à perpétuité, tâchons de découvrir parmi les objets rectangulaires, usuels, ceux qui sont susceptibles de s'adapter au trompe-l’œil : porte, fenêtre, panneau d'affichage ou de présentation, étagère (très fréquemment utilisée), armoire, vestiaire, bibliothèque, réfrigérateur, coffre-fort, ardoise d'écolier, cageot de légumes, cabine de douche ou d'essayage, boîte d'herbier, d'insectes, de reptiles ou de minéraux, cartes postales, épreuves photographiques, paquets-poste ficelés et affranchis ont déjà connu leur interprétation en trompe-l’œil. À chacun de regarder, dans la rue, dans les intérieurs, dans les magasins, dans les revues pour y découvrir des modes de présentation inusités, mais toujours fondés sur la forme rectangulaire du tableau, genre noble et de prix élevé.

On a utilisé le placement horizontal, vu de dessus sur une table basse pour des objets plats (Foujita, Ducordeau). L'illusion est plus difficile que dans la position verticale sur un mur, car le spectateur voit toujours les objets représentés, de biais, alors que l'angle de la vision doit être perpendiculaire pour que l'illusion subsiste quand on approche.

Le tableau en trompe-l’œil[]

L'illusion de la perception[]

trompe l'oeil paris

La technique du peintre se mesure à une représentation convaincante et troublante de réalité. Et pour ajouter au rendu pictural, le peintre de trompe-l’œil règle la position du tableau : la hauteur d’accrochage du tableau sur le mur est ajustée en fonction du regard du spectateur. La distance au tableau est elle aussi essentielle, la construction perspective du tableau en dépend.

Le jeu de l’ombre et de la lumière confirmera la justesse des couleurs, rendant pertinente la représentation d’objets. Leur présence est si trompeuse qu’ils semblent appartenir à l’espace réel du spectateur. Vrais objets ? Cette vérité du trompe-l’œil, patiemment et habilement fabriquée est un art du faux, faux semblant, ruse de la couleur et du dessin exact. L’ombre est reine qui modèle les volumes et les reliefs et répond à sa complice la lumière. La curiosité du spectateur est piquée à ce pari du trompe-l’œil dont on sort conquis, mais pas dupe. Ce clin d’œil avec le « voyeur » du tableau en donne bien la limite.

Le clin d’œil et l’humour qui accompagnent bien souvent le trompe-l’œil en sont l’élégance. La distance a fondé le point de vue, l’approche du tableau révélera le stratagème : il ne s’agit que de peinture mais l’art a joué son rôle.

Décoration en trompe-l’œil[]

Le trompe-l’œil a excellé dans les natures mortes, les chantournés, les grisailles de bas-reliefs, les étagères, les faux cadres, les faux objets, les dessus de porte, devants de cheminées, devants de feu.

En décoration, le trompe-l’œil s’attache à imiter les matières, bois, marbre, appareillage de pierre se fondant avec l’architecture. Il peut même s'intégrer sur un pan de mur entier (soldat du Moyen Âge).

L’illusion architectonique[]

Peinture architectonique]

La peinture est la grande alliée de l’architecture. La perspective n’est-elle pas le premier outil de la peinture pour rendre compte de l’espace sur la planéité de son support ? La couleur, quant à elle, inventera la lumière et l’ombre dans cet espace figuré.

fresque murale
La Cité idéale, d'abord attribuée à Piero della Francesca puis à Luciano Laurana et maintenant à Francesco di Giorgio Martini
peintre décorateur

L’illusion d’espaces figurés prolongeant l’espace réel du spectateur a été au cœur des démarches de Piero della Francesca (XVe siècle), maître dans l’art de la perspective (De prospectiva Pingendi, son traité sur la perspective en peinture), mais qui ne cède jamais aux effets du trompe-l’œil.

Peint à même le support mural de l’architecture qu’il sert et prolonge, le trompe-l’œil est construit et s’appuie sur les lois de la perception. Le peintre construit l’illusion d’un monde en trois dimensions sur une surface plane.

Cette construction picturale est basée sur une vision monoscopique fondée sur un point de vue unique du spectateur. La perspective choisie est fonction de ce point de vision précis, mais la perspective des fuite des lignes de la peinture se déformera si le spectateur quitte ce point de vue privilégié.

Plus tard, au XVIIIe siècle, Giambattista Tiepolo secondé par le quadraturiste Gerolamo Mingozzi Colonna, peint les extraordinaires fresques du Palais Labia à Venise. À Würzburg, en Allemagne, il décore de fresques la grande salle à manger de la résidence du prince-évêque Karl Philipp von Greiffenklau, puis du monumental escalier.

Tiepolo a joué subtilement dans ses peintures murales avec des couleurs d’une légèreté aérienne, de points de fuite multiples et successifs, trichant ainsi avec les lois même de la perspective unique.

Point de fuite simple ou multiple, l’artiste construit une véritable scénographie qui conduit et perd le regard, art savant qui donne à voir et à croire.

La couleur aussi dans son traitement pictural est sujette à une perspective aérienne (ou atmosphérique) qui tient compte de la proximité ou de l’éloignement (lointains bleutés). La netteté des plans rapprochés, le flou des lointains, la diminution des contrastes avec l’éloignement contribuent à rendre sensible une profondeur figurée sur une surface plane.

« L’air joue un si grand rôle dans la théorie de la couleur que, si un paysagiste peignait les feuilles des arbres telles qu’il les voit, il obtiendrait un ton faux ; attendu qu’il y a un espace d’air bien moindre entre le spectateur et le tableau qu’entre le spectateur et la nature. Les mensonges sont continuellement nécessaires, même pour arriver au trompe-l’œil. »

— Charles Baudelaire, De la Couleur, Salon de 1846.

L’anamorphose

L’anamorphose ( àl'exception des anamorphoses à systèmes où des miroirs, cylindriques ou conique révèlent une image) est une perspective outrée où le regard ne se porte plus perpendiculairement à la surface peinte (le mur ou le tableau vu en face de soi) mais où l’œil regarde le mur en biais : l’illusion du relief en sortira.

Andrea Pozzo (1642-1709), peintre et architecte rentré dans l’ordre des Jésuites est l’auteur des fresques du Gesù et de Saint-Ignace à Rome. Il publia ses théories dans un ouvrage : Perspectiva pictorum et architectorum.

La fausse façade du Théâtre Saint-Georges est un trompe-l'œil pictural et architectural à la fois. C'est l’anamorphose qui apporte à la peinture murale sa dimension architecturale.

Le trompe-l’œil architectural[]

La longue galerie de colonnes du Palais Spada à Rome, construite par Francesco Borromini est un trompe-l’œil architectural. La galerie qui paraît profonde (apparence de 35 mètres) est de modeste dimension : elle mesure 8,82 mètres et en fond, la statue ne fait que 50 centimètres. Le plan et la coupe en révèle la conception. Borromini a conçu une architecture théâtrale en raccourci, dite aussi perspective accélérée qui donne une illusion de distance et de profondeur.

Technique de la fresque[]

La création du mortier[]

Le mortier, d'une épaisseur de 5 à 6 cm, est également appelé arriccio.

Sur un mur, sain et robuste, l'artiste prépare un mortier à base de chaux et de sable, qu'il étale par la suite en le laissant rugueux (d'où son nom arriccio). Le choix de la chaux comme mortier n'est pas seulement dû à ses qualités artistiques mais à ses grandes capacités de conservation des pigments.

L'enduit est constitué de sable (silice) et de chaux en proportions variables (on ajoute plus ou moins de chaux en fonction de la finesse voulue pour l'enduit). La dernière couche est constituée à parts égales de chaux et de sable (c'est la couche la plus lisse et la plus fine).

On fait généralement trois couches d'enduit successives. Chaque pose doit être séparée de quelques heures dans un ordre décroissant de temps. La première couche doit être faite plusieurs jours avant le départ de la peinture, la seconde la veille et la dernière en moyenne 12 h avant. La période, pendant laquelle l'artiste peut peindre, se situe sur un intervalle très court de quelques heures.

L'esquisse[]

Après séchage, l'artiste esquisse au charbon la figure voulue. Puis à l'aide d'ocre et de sinopia (couleur à base de terre rouge), l'artiste ombre et précise les contours.

Préparation de l'enduit[]

L'enduit est une couche d'environ 5 mm appelée intonaco.

Après avoir esquissé la figure voulue, l'artiste applique sur l'arriccio sec (chaux totalement carbonatée), mais profondément humidifié au préalable, l'intonaco, enduit à base de chaux aérienne, lissé à la truelle (longue et fine appelée « langue de chat »). C'est lui qui recevra les tons de couleurs, d'où intonaco. L'artiste doit prévoir la quantité suffisante à une journée de travail (cette surface entre 1 et 4 m² est appelée giornata ). En effet la peinture doit être réalisée sur l'enduit encore frais. La préparation de la chaux est complexe car différente suivant la couche à enduire et doit être travaillée à la main et non via une bétonnière. L'utilisation d'une gâche est alors obligatoire.

Si la surface à peindre est importante, il est indispensable que les maçons et peintres travaillent ensemble mais dans des sections séparées du mur. C'est le maçon qui en général indique au peintre que le mortier est prêt et la technique pour le déterminer est simple mais repose uniquement sur l'expérience de celui-ci ; le mortier doit encore être humide et ne plus coller au doigt ; la peinture pourra alors recouvrir le mortier sans trop le pénétrer pour perdre de son intensité, on dit que le mortier est « amoureux ».

La peinture]

La peinture est préparée à l'aide de pigments naturels tel que les oxydes métalliques ou des terres. La préparation de pigments naturels se fait par pilage des cristaux et mélange avec de l'eau de chaux. L'eau de chaux est l'excès d'humidité qui se dégage de la chaux qui a été préalablement mise au repos. La peinture à fresque demande des pigments spécifiques, tout pigment utilisé pour la peinture a secco (à sec) ne convient pas toujours au procédé a fresco. Ceci explique que certains morceaux colorés disparaissent plus vite que d'autres (et le noircissement de certaines des fresques de saint François d'Assise, pour lesquelles le peintre a utilisé du blanc de plomb)…

Les pigments réagissent avec la chaux et pénètrent en profondeur tant que le mélange n'est pas encore sec (chaque zone est appelée giornata car elle devait être pigmentée dans la journée). Ce procédé ne permet pas de faire de grandes surfaces au départ.

La peinture s'effectue rapidement, le peintre est adroit et précis[1], chaque erreur est le plus souvent irréparable. La peinture est le plus généralement commencée en haut à droite de la surface peinte afin que les coulures et les éclaboussures ne détériorent pas le travail déjà effectué.

Auparavant le peintre effectue une première couche de peinture au verdaccio ombrant et entourant les esquisses réalisées au préalable sur l'ariccio. Il peut également reporter son dessin préparatoire à l'aide de 2 techniques :


Fresque

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)

La fresque est une technique particulière de peinture murale dont la réalisation s'opère, avant qu'il ne soit sec, sur un enduit, appelé intonaco. Le terme vient de l'italien « a fresco » qui signifie « dans le frais ».

Le fait de peindre sur un enduit qui n'a pas encore séché permet aux pigments de pénétrer dans la masse, et donc aux couleurs de durer plus longtemps qu'une simple peinture en surface sur un substrat. Son exécution nécessite une grande habileté, et se fait très rapidement, entre la pose de l'enduit et son séchage complet.

Le terme est souvent utilisé par métonymie dans le langage courant pour désigner la peinture murale en général et plus rarement la technique.

Principe de la fresque]

Quatre éléments entrent en jeu :

L'enduit étant frais, les couleurs s'imprègnent dans l'intonaco dont une substance appelée calcin durant le séchage de l'enduit, migre vers la surface et se superpose à la peinture créant ainsi une couche protectrice. Cette réaction chimique, appelée carbonatation (par évaporation de l'eau de l'enduit, le gaz carbonique de l'air se combine avec l'hydroxyde de calcium de la chaux pour former une pellicule de carbonate de calcium, le calcin), est caractéristique de la peinture à fresque et lui confère cohésion et dureté. Pour renforcer celle-ci le peintre passe sur la surface colorée la « langue de chat », un certain temps après avoir posé sa couleur, et, entre chaque couche pigmentée, l'eau remonte en surface et dépose le calcin, c'est pour cette raison que certaines fresques paraissent polies.

Les fresques étaient polychromes mais les problèmes du coût des pigments limitaient souvent le nombre de couleurs. Dans l'Abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe dans la Vienne par exemple, on trouve quatre couleurs sauf dans le chœur où le bleu, plus cher, occupe une surface moindre. L'eau par exemple était souvent peinte en blanc et mise en évidence par des traits ondulés.

La peinture à fresque conserve plus longtemps les couleurs que la peinture sur support classique.


Anamorphose

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Une anamorphose est une déformation réversible d'une image à l'aide d'un système optique - tel un miroir courbe - ou un procédé mathématique. L'anamorphose désigne également la déformation de l'image d'un film ou d'une émission de télévision à l'aide d'un système optique ou électronique afin de l'adapter à un écran informatique ou de télévision (Format large anamorphosé, 4/3 ou 16/9).

Certains artistes ont produit des œuvres par ce procédé et ainsi créé des images déformées qui se recomposent à un point de vue préétabli et privilégié. Historiquement, l'anamorphose est l'une des applications des travaux de Piero della Francesca sur la perspective. En effet, c'est la rationalisation de la vision qui a conduit à systématiser les techniques de projection, dont les anamorphoses sont l'un des résultats. Cet « art de la perspective secrète » dont parle Dürer connaît des applications multiples, aussi bien dans le domaine de l'architecture et du trompe-l'œil que dans des utilisations utilitaires. Son premier théoricien fut Jean-Louis Vaulezard. La dernière Anamorphose murale en France (8 mètres de long) est dans la chapelle des Jésuites du lycée du Sacré-Coeur à Aix-en-Provence.


Application artistique

Anamorphose classique]

L'anamorphose est une particularité étonnante de la perspective.

« La perspective est généralement considérée, dans l’histoire de l’art, comme quelque chose de réaliste restituant la 3e dimension. C’est avant tout un artifice qui peut servir à toutes les fins. Nous en traitons ici le côté fantastique et aberrant : une perspective dépravée par une démonstration logique de ses lois. »
Introduction du livre Anamorphoses, ou Thaumaturgis opticus de Jurgis Baltrusaitis, Flammarion. »
On connaît, de Léonard de Vinci, cette anamorphose d’un visage d’enfant et d’un œil (1485, Codex Atlanticus). À regarder depuis la droite du dessin, en regard frisant.

La peinture Les Ambassadeurs de Hans Holbein le Jeune contient près de la base de la toile l'anamorphose d'un crâne, qui est en fait une vanité. On ne peut voir le crâne qu'en regardant le tableau avec une vue rasante. Le peintre a caché discrètement le Christ en haut à gauche du tableau derrière le rideau. Car même si à cette époque on veut représenter les choses de manière réaliste, les peintres n'oublient pas pour autant le monde du divin et de la religion.

Les Ambassadeurs de Hans Holbein
Holbein-ambassadors.jpg
Holbein Ambassadors anamorphosis.jpg
Skull-Ambassadors.jpg
peintre décorateur Paris
Anamorphose à miroir

Il s'agit dans ces deux cas d’anamorphoses directes. Il existe aussi d’autres types d’anamorphoses, où l’on interpose un miroir conique ou cylindrique entre le regard et la peinture qui, déformée, s’y reconstitue. C'est notamment le cas des anamorphoses chinoises datant de l’époque Ming (1368 à 1644).

Les anamorphoses à miroir permettent grâce à l'interposition d'un miroir cylindrique ou conique de faire apparaître une image qui est la réflexion d'une image déformée conçue à cet effet. L'image déformée est peinte sur une surface plane autour d'un emplacement prévu du miroir ; ce n'est qu'en y installant le miroir que l'image apparaît non déformée sur la surface de celui-ci. Répandu au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, ce procédé d'anamorphose a permis de diffuser caricatures, scènes érotiques et scatologiques, scènes de sorcellerie et grotesques qui se révélaient pour un public confidentiel lorsque le miroir était positionné sur la peinture.

Parmi les peintres qui ont utilisé l'anamorphose, on peut par ailleurs citer Félix Labisse ou Salvador Dali. De nos jours, cette technique classique a été remise au goût du jour par le marqueteur et sculpteur sur bois Franc - Comtois Pierre Beuchey.

Anamorphose contemporaine]

Trompe-l'œil architectural[

Les principales utilisations modernes de l'anamorphose interviennent dans le domaine du trompe-l'œil. Elles consistent à peindre d'une façon déformée et calculée une image qui se reconstituera, vue d'un point de vue préétabli, et donnera à la peinture murale une impression de relief et donc de réalité spatiale.

Vue de la petite place Saint-Georges à Paris, un peu plus haut, le spectateur découvre une façade d'immeuble avec fenêtres en arcades et à fronton, volets. Mais toute cette architecture apparente (moulurations, corniches, ombres portées, vitrages et reflets) est fictive, uniquement picturale, sans réalité volumétrique; elle n'est que la résultante visuelle de l'opération que produit l'anamorphose. L'image « anamorphosée » du théâtre vous paraîtra évidente de ce point de vue privilégié, mais en vous déplaçant vous verrez alors l'image se déformer et s'étirer étrangement.

L'occasion de créer une anamorphose nécessite une étude attentive et appropriée des circonstances scénographiques et topographiques satisfaisantes et un choix judicieux de points de vue obligés et privilégiés.

Ci-dessus, la façade en trompe-l'œil du théâtre Saint-Georges, réalisée par Dominique Antony.

Anamorphose ludique[modifier]

La technique peut également servir un objectif plus ludique, rappelant les utilisations classiques, et cacher dans une image des éléments à découvrir.

Selon Dominique Antony, auteur de l'anamorphose ci-dessous :

« L'image inattendue jaillit vers le regard ébahi du spectateur. C’est un secret et celui qui l'a découvert, le garde ou le divulgue... Cette scénographie de l'anamorphose utilise les ressources et les contraintes de l’architecture pour créer un rapport magique avec celui que, soudain, l'anamorphose rencontre. »

L'anamorphose est aussi le phénomène des miroirs déformants que l'on trouve dans les animations de foire. Les enfants s'amusent souvent avec leur reflet dans une cuiller.


Applications utilitaires[]

Application militaire]

L'anamorphose a été utilisée pour les périscopes des chars d'assaut dès la Première Guerre mondiale, afin d'augmenter l'angle de vue : l'image était « comprimée » par l'objectif du périscope, puis décompressée par l'oculaire[1], sans doute afin de réduire la taille du conduit — traversant le blindage — reliant l'objectif à l'oculaire.

Application à la projection cinématographique et vidéo[

.

La projection cinématographique utilise en standard une pellicule de 35 mm de large. En raison des contraintes techniques — présence de perforations pour l'avance du film, d'une bande son optique, défilement normalisé à quatre perforations par image —, la taille du photogramme est limitée à 22 × 18 mm, ce qui représente une image ayant un rapport largeur sur hauteur de 1,22.

Or, une salle est toujours plus large que haute ; si l'on veut avoir une image plus grande, pour avoir un « grand spectacle », il faut donc projeter une image plus large. Les formats de projection larges peuvent être obtenus en réduisant la hauteur de l'image sur la pellicule, et en l'agrandissant plus à l'écran. On peut ainsi avoir une image ayant un rapport de 1,85, le photogramme faisant 22 × 11,90 mm, mais on est limité par le grain de la pellicule : si l'on grossit trop l'image, on obtient une image de qualité médiocre.

Pour avoir une image plus large avec une bonne résolution, avec une pellicule 35 mm, on utilise une anamorphose : l'image est comprimée dans le sens de la largeur sur la pellicule (soit à la prise de vue, soit lors du tirage) puis est décompressée à la projection. Le système le plus célèbre est le CinemaScope.

Anamorphose en télévision]

Le format 16/9 ou 1,78, apparu en télévision, met en œuvre le principe de l'anamorphose. Il s'agit d'une anamorphose électronique consistant à modifier le balayage pour comprimer horizontalement l'image au rapport 16/9. En effet, pour ce format, tous les travaux de production, post-production et de diffusion se font à partir d'équipements initialement destinés au format de télévision 4/3 traditionnel. Mais cette technique tend à disparaître avec la standardisation de la télévision à haute définition qui n'est pas un format anamorphosé.

Application en cartographie[modifier]

Les anamorphoses sont utilisées en cartographie statistique pour montrer l'importance d'un phénomène donné : ce type de carte est couramment appelé un cartogramme. La carte ne représente alors plus la réalité géographique, mais la réalité du phénomène. Par exemple, une commune sera agrandie par rapport aux autres si elle contient plus de chômeurs que la moyenne des autres.

On réalise également des cartes en anamorphose pour percevoir les effets des réseaux de transport, par exemple le réseau de transport ferroviaire en France. Car les moyens de transports déforment l'espace : géographiquement, Marseille est plus loin de Paris que Périgueux, mais puisqu'on peut se rendre plus rapidement à Marseille par la ligne rapide de TGV, cette dernière ville sera placée sur la carte plus proche de Paris. Ainsi, l'espace peut être différemment perçu si l'on considère la mobilité humaine.

Enfin, l'anamorphose peut servir à faire ressortir certains détails importants. Par exemple, pour les plans de ville ou les cartes routières, les voies (rues, routes, autoroutes) sont représentées plus larges qu'elles ne le seraient à l'échelle, alors que leur longueur est à l'échelle.

Lisibilité selon l'angle de vue

L'anamorphose permet d'améliorer la lisibilité de messages ou symboles vu d'une certaine distance. Dans ce cas, la déformation optique subie par le motif représenté à cause de l'angle aigu sous lequel il est vu par le spectateur nuit à sa compréhension. Cet inconvénient peut être contourné grâce à l'anamorphose qui permet de rétablir des proportions optiques satisfaisantes pour la bonne perception du message.

Publicité[modifier]

Depuis les années 1990, les annonceurs exploitent l'aire de jeu de certains sports comme espace publicitaire. Le procédé est apparu aux États-Unis dans le cadre de sports utilisant des surfaces synthétiques (ex. : football américain) ou du parquet (ex. : basket-ball). Cette pratique a été transposée en Europe sur des sports utilisant des terrains gazonnés, en particulier au rugby, mais l'angle de prise de vue rasant des caméras retransmettant les matchs à la télévision déformait les logotypes et les faisait apparaître très allongés. Des anamorphoses ont donc été appliquées aux visuels des annonceurs de façon à s'afficher à l'écran de manière conforme à l'apparence d'origine du logotype.

Signalisation routière[]


signalisation routière peinte directement sur le sol fait également appel à ce procédé afin que les usagers de la route aient une vue non-déformée d'une image ou d'un texte lorsqu'ils se situent à une certaine distance. Dans de nombreux pays, une anamorphose sert à indiquer une piste cyclable, par un vélo peint sur le sol et qui semble étiré en hauteur quand on le regarde du dessus.

Emballages[]

Certains emballages sont imprimés par flexographie (sorte de tampon encreur, qui permet des impressions en plusieurs couleurs et de grande dimension, jusqu'à 1,3 m × 2 m, y compris sur des films minces comme des sacs plastiques[2]). Le dessin sur la matrice doit être étiré dans le sens de défilement, donc anamorphosé.

De même, l'impression sur un support cylindrique, de type canette, ou de forme plus complexe, nécessite d'avoir un dessin anamorphosé sur la matrice[3].

Un certain nombre d'emballages sont des feuilles de polymère déformées (thermoformage, soufflage), par exemple pour donner des barquettes. Plutôt que coller une étiquette, qui complique le recyclage (adjonction de matériaux différents), il est possible d'imprimer un dessin anomorphosé sur la feuille plane, qui sera « remis en forme » par la déformation du matériau (par exemple, procédé Anamap de Kallisto[4] ou procédé de Quadraxis[5]).

Prise de vue à 180°[]

Si l'on utilise un miroir hémisphérique convexe, celui-ci reflète le demi-espace qui lui fait face. Si l'on filme ce miroir dans l'axe de son ouverture, on a alors une image déformée sur les bords.

On peut sélectionner une portion de cette image et la désanamorphoser pour obtenir une vision « plate ». En changeant la partie de l'image sur laquelle on travaille, on peut simuler un changement d'angle de vue, voire simuler un panoramique : la caméra reste en fixe que le miroir, seule change l'interprétation de l'image filmée.

On peut aussi, à partir de plusieurs photographies, recomposer une image globale à 180 ou 360° qui permettra de calculer une vue dans n'importe quelle direction (par exemple avec les logiciels PTMac et CubicConverter, le panoramique pouvant être visualisé avec QuickTime[6]).

]

Il est parfois utile de représenter sur un même dessin des détails d'échelle différente. On utilise alors l'anamorphose, à l'instar de l'échelle logarithmique.

Par exemple, lorsque l'on veut représenter des défauts de surface, on a intérêt à utiliser une échelle « humaine » (par exemple de 1:1 à 10:1) pour le profil général de la surface, et une échelle microscopique pour les défauts (par exemple 100:1 ou 1 000:1).


Peinture murale

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La peinture murale est la première histoire de la peinture. L’humanité a commencé par l'art pariétal des peintures murales des cavernes, premiers signes transmis entre les hommes. Dessins, tracés, images de beauté, d’effroi, de magie. La paroi, le mur a été le premier support de la peinture.

Le support de la peinture murale est la pierre, le béton, la brique, le plâtre, les matériaux de l'architecture. Le peintre peint directement sur le support ou peint sur des toiles qui sont ensuite marouflées (collées) sur les murs.

La fresque est une technique particulière de la peinture murale. La couleur y est appliquée sur un enduit à la chaux fraîche (fresco en italien). Le terme de fresque est le plus souvent utilisé par métonymie dans le langage courant et désigne la peinture murale en général et rarement la technique.

peintres décorateurs à Paris
Faux oculus a fresco, plafond de la Chambre des Époux, palais ducal de Mantoue, Andrea Mantegna (1474)

Définition[]

Peinture murale, art universel[

Domaine de la peinture murale[

La peinture murale témoigne des préoccupations de chaque époque, art public ou privé, laïque ou religieux, populaire ou élitiste, jouant un rôle social, voire politique. La peinture murale est solidaire de l'architecture, elle en est le prolongement et à ce titre, la perspective est son outil pour la troisième dimension.

La peinture murale peut mieux et autrement que la publicité valoriser et marquer les entrées de ville, créer des repères, identifier des lieux. Elle favorise l'expression, le lien social. Domaine de l'art public, de l'imagination de ses artistes et de ses décideurs.

Cet art mural, populaire, art d’artisan, modeste et ambitieux jouit du respect et de la complicité du spectateur et reste méconnu et souvent ignoré des instances culturelles.

 


Liens:

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